Personne n’a besoin d’une introduction sur le cerveau et le rôle primordial qu’assume cet organe dans le maintien de la forme psychique et physiologique de tout individu. Logé derrière la boîte crânienne qui en assure la protection, le cerveau est l’organe principal et le centre de commandement de toutes les fonctions du corps. Chacun des hémisphères du cerveau est constitué de milliers de cellules qui assurent la régularité de toutes les fonctions de cet organe. Parmi ces nombreuses cellules de base du cerveau se trouvent les oligodendrocytes, cellules qui assurent un rôle primordial dans le fonctionnement des axones. Découvrez dans cet article des informations précieuses sur cette cellule.
L’oligodendrocyte, qu’est-ce que c’est ?
Le réseau neural est une partie du corps humain garant de la portabilité du cerveau de tout individu. Il contient plusieurs neurones, mais aussi des cellules gliales qui tempèrent et favorisent le fonctionnement de ce système. À l’instar de l’astrocyte, des synapses et des capillaires sanguins, l’oligodendrocyte figure parmi les cellules contenues dans le réseau neural. Elle est précisément située dans la névroglie interstitielle qui assure le maintien de l’homéostasie.
Quel est le rôle de l’oligodendrocyte ?
L’oligodendrocyte est une cellule très capitale qui est présente aussi bien dans la substance blanche que dans la substance grise près des péricaryons. Encore appelée cellules de Schwann, l’oligodendrocyte est responsable de la formation de la gaine de myéline, une substance indispensable au bon fonctionnement du cerveau.
La gaine de myéline est en effet une substance produite par l’oligodendrocyte, et qui entoure les axones (fibres nerveuses) du système nerveux central. Sa fonction principale est d’optimiser la promptitude de l’expansion des influx nerveux.
Par ailleurs, le fonctionnement optimal de cette substance favorise le développement des myélines au niveau du système nerveux périphérique. Grâce à sa richesse en lipides, elle produit une grande quantité de gaines de myéline qui à leurs tours, veillent à la protection des axones neuronale.
Ainsi, l’oligodendrocyte joue un rôle crucial dans l’arsenal neuronal en veillant à l’accolement des diverses membranes présentes dans cette périphérie. Sans elle, le cerveau sera un organe caduc et les veines ainsi que les nerfs seront incapables de fonctionner adéquatement.
Quels sont les précurseurs de l’oligodendrocyte ?
À l’instar de toutes les autres cellules présentes dans le réseau neural central, l’oligodendrocyte dérive de l’ectoderme primitif qui est généralement connu sous le nom de « ’neurectoderme »’. Ces derniers sont des cellules dissociées à partir de l’OPC qui se sont plus tard transformées en cellules de Schwann.
De même, on retrouve ces précurseurs dans la moelle épinière où ils s’enrôlent autour des progénitures ventrales et génèrent à leur tour une autre catégorie de précurseurs. C’est à travers ce processus que les OPC parviennent à atteindre la substance blanche en se dissociant, et forment ainsi des oligodendrocytes.
Quelles sont les pathologies de l’oligodendrocyte ?
Malgré leur rôle très important dans le maintien du fonctionnement ainsi que de la survie des neurones, les cellules de Schwann à elles seules ne parviennent pas à se protéger contre les agents pathogènes susceptibles de les entraver. En effet, l’oligodendrocyte est une cellule fragile qui peut être facilement atteinte par des microbes et virus tel que la sclérose en plaques (SEP), une maladie anti-immune qui attaque beaucoup d’individus.
Lors du développement de cette maladie, l’oligodendrocyte peut-être sévèrement endommagé et le processus de fabrication et de protection des gaines de myéline interrompue. Ainsi, la zone cervicale est également endommagée et entraîne le dysfonctionnement des nerfs qui à leur tour peuvent occasionner la mort des neurones.